lundi 17 octobre 2011

WILLIAM WALLACE ASSASSINÉ PAR LA COURONNE BRITANNIQUE PUIIS DÉCOUPÉ EN MORCEAUX ET EXPOSÉS SUR LE PONT DE LONDRES

William Wallace..... Ainsi que le montre le film, William Wallace a probablement mené quelques raids dans le Nord de l'Angleterre. En revanche, le film ne disait mot de son éventuel départ pour le continent dans l'espoir de trouver un soutien auprès des Français et du pape. Philippe IV envoya une lettre à Rome demandant à ce que l'on prête secours à Wallace. D'après la date de cette missive, il se serait rendu à Rome vers 1300.

William Wallace grandit également pour devenir un jeune homme fort et robuste, mesurant plus de deux mètres de haut et possédant un physique adapté à sa taille. Lui aussi était un géant pour l'époque. On dit souvent qu'un homme de telle corpulence n'aurait pas pu exister, puisque la taille moyenne d'un individu du XIIIe siècle dépassait à peine un mètre cinquante. Toutefois, si l'on se réfère aux habit et aux armures qui ont survécu depuis, il est évident que non seulement Longshanks était de taille exceptionnelle, même par les standard d'aujourd'hui, mais que William Wallace n'avait rien à lui envier de ce côté-là.

Toutefois, la soumission de la noblesse écossaise à la couronne anglaise s'accentuant de jour en jour, il devint évident que ses jours étaient désormais comptés. Si l'on ne connaît rien des conditions de l'arrestation de William Wallace aux environs de Glasgow, hormis le fait qu'elle ait été menée par l'Écossais John Mentieth (ou selon certains, par l'un de ses domestiques), l'on sait en revanche qu'il fut conduit immédiatement à Londres, comme le montre le film, où il arriva le 22 août. Traîné dans les rues de la ville le lendemain matin, il ne reçut qu'insultes et quolibets d'une foule persuadée qu'il était un brigand sans pitié qui avait massacré des Anglais innocents et qui méritait un châtiment.


Capturé en 1305, Wallace a été transporté à Londres et emmenés à Westminster Hall , où il était jugé pour trahison et pour des atrocités contre des civils en temps de guerre », n'épargnant ni l'âge ni le sexe, moine, ni nonne.". [16] [17] Il a été couronné d'une guirlande de chêne à suggérer qu'il était le roi des bandits . Il a répondu à l'accusation de trahison ", je ne pouvais pas être un traître à Edward, car je n'ai jamais été son sujet." Avec cela, Wallace a affirmé que l'absence de John Balliol fut officiellement son roi. [ citation nécessaire ]

Conduit au palais de Westminster, on le força à rester debout et à porter une couronne d'épines. Les magistrats, nommés par Édouard Ier, lurent les charges qui pesaient contre lui. Curieusement, William Wallace était accusé du meurtre de Hazelrig, le gouverneur de Lanark, quelque 8 ans auparavant. Venait ensuite évidemment l'accusation de trahison. L'on prononça ensuite la sentence sans que Wallace ait pu tenter de se défendre, les hors-la-loi n'ayant par définition pas le droit de se référer à la loi.

La sentence fut immédiatement mise à exécution. William Wallace, jeté dans un sac, fut traîné sur plusieurs kilomètres jusqu'à Smithfield. Puis, comme on le voit dans le film, il fut pendu jusqu'à ce qu'il perde connaissance. On le ligota ensuite sur une table, on lui arracha les membres, on lui appliqua un fer rouge sur les entrailles et il fut même certainement émasculé. Son supplice prit fin lorsqu'on lui trancha la tête. Les parties de son corps furent envoyées à Newcastle-upon-Tyne, Berwick, Perth et Stirling et l'on planta sa tête sur un piquet placé sur le pont de Londres en signe d'avertissement aux traîtres éventuels.


Après le procès, le 23 août 1305, Wallace a été prise de la salle, déshabillés et traînés à travers la ville sur les talons d'un cheval à l'Elms at Smithfield . Il a été pendu, écartelé - étranglée par pendaison mais libéré alors qu'il était encore vivant, castrés, éviscéré et ses entrailles brûlées avant lui, décapités , puis les couper en quatre parties. Sa tête préservée (trempé dans du goudron) a été placée sur une pique au-dessus le pont de Londres . [18] Il a été rejoint plus tard par les chefs des deux frères, John et Simon Fraser . Ses membres étaient affichées, séparément, dans Newcastle upon Tyne , Berwick-upon-Tweed , Stirling et Aberdeen . Une plaque se trouve dans un mur de Saint- Barthélémy Hôpital à proximité du site de l'exécution de Wallace à Smithfield.


Qui était William Wallace ?

Les preuves historiques documentées sur le lignage de Wallace sont diverses et ne s'accordent pas toutes entre elles. Certains prétendent qu'il est issu de Richard le Gallois, dont les origines remontent à Guillaume le Conquérant, alors que d'autres affirment qu'il vient d'une famille écossaise de pure souche, les Cragie. Pour des raisons de simplicité et pour coller autant que possible au thème de cet essai, dont le sujet est essentiellement le personnage de William Wallace, ainsi que les événements qui ont fait de lui le « plus grand héros d'Écosse », les faits exposés ne seront que ceux qui sont les plus connus et les mieux documentés.

William Wallace, le second des trois enfants de Sir Malcolm Wallace, vit le jour en janvier 1272 (bien que de nombreux historiens situent la date de sa naissance entre 1270 et 1276, 1272 semble être la plus exacte), en Écosse dans la ville d'Elerslie (appelée de nos jours Elderslie).

Son père, Sir Malcolm Wallace, possédait un titre de chevalier mais ne bénéficiait que de peu de poids dans la vie politique de la noblesse d'Écosse. Ils possédait quelques terres due à son titre et vivait une existence paisible.

L'Écosse dans laquelle William Wallace grandit à la fin du XIIIe siècle était un pays prospère qui n'avait rien à voir avec la nation sous-développée que la propagande anglaise dépeignait. Cela est évident lorsqu'on voit les grandes cathédrales qui subsistent de Glasgow au sud à Dornoch au nord, ou les magnifiques abbayes et monastères d'Arbroath, Scone, Dunfermline et Cambuskenneth, ou encore les palaces et les riches maisons de Paisley, Kilwinning, Crossraguel, New Abbey, Dundrennan, Holyrood, Kelso, Jedburgh, Dryburgh et Melrose.

Toutes ces constructions n'ont pu être érigées que dans un pays possédant les richesses et les ressources nécessaires. Parsemé de centaines de châteaux, de manoirs et de places fortes, le pays vivait à une époque qui vit l'émergence d'une classe bourgeoise prospère.

Le puissant roi Alexandre III se trouvait sur le trône et possédait suffisamment de pouvoir pour empêcher une quelconque invasion. C'est vers l'époque de la naissance de Wallace que le roi d'Angleterre, Henri III, mourut en laissant la succession à l'homme qui allait devenir l'ennemi le plus mortel de William : Édouard Ier Longshanks. Le 18 août 1274, Édouard fut couronné à Westminster. Il avait 35 ans et était de haute stature et bien proportionné, avec une taille largement au-dessus de la moyenne qui lui valut son surnom de « longues guibolles ».

William Wallace grandit également pour devenir un jeune homme fort et robuste, mesurant plus de deux mètres de haut et possédant un physique adapté à sa taille. Lui aussi était un géant pour l'époque. On dit souvent qu'un homme de telle corpulence n'aurait pas pu exister, puisque la taille moyenne d'un individu du XIIIe siècle dépassait à peine un mètre cinquante. Toutefois, si l'on se réfère aux habit et aux armures qui ont survécu depuis, il est évident que non seulement Longshanks était de taille exceptionnelle, même par les standard d'aujourd'hui, mais que William Wallace n'avait rien à lui envier de ce côté-là.

À cette époque, un individu était considéré « d'âge moyen » vers 20–25 ans. Pour s'imposer comme meneur d'hommes et remporter des victoires, il fallait être né noble ou, comme Wallace, avoir gagné son titre par des exploits sur les champs de bataille. Dans un siècle où la force, l'endurance, le courage et, par-dessus tout, l'aptitude à manier la dague et l'épée étaient essentiels pour devenir vraiment quelqu'un de renom, Wallace ne pouvait devenir que ce qu'il est devenu.

Si Wallace n'avait pas été un homme d'une force extraordinaire, comment le deuxième fils de quelque obscur chevalier, un jeune homme tout juste sorti de l'adolescence sans aucun soutien de la noblesse, aurait-il pu s'imposer, rassembler des troupes, imposer la peur dans le cœur de ses ennemis, s'assurer la haine d'Édouard Plantagenet Ier d'Angleterre et finalement devenir le héros de toute une nation s'il n'avait pas été capable d'exploits physiques et de prouesses au combat ?

Il faut noter que les attributs physiques de William Wallace n'ont pas été les seuls à avoir contribué à sa gloire, mais que ses facultés mentales y ont également largement participé. La manière dont William Wallace a obtenu son éducation est une longue histoire en elle-même et, afin de ne pas compliquer ce récit, il nous faut nous arrêter sur les troubles qui se produisirent avant l'accession de Jean Bailleul au trône d'Écosse. À cette époque, Sir Malcolm Wallace répondit à l'appel aux armes lors de la révolte de Turnberry Band.

Il s'agissait de mettre en place une taxe qui permettrait de mettre sur pied une milice en soutien de la maison de Bruce. William, âgé alors de 14 ans, aurait alors été le page ou l'écuyer de son père, voire de son frère aîné, également prénommé Malcolm. Cela aurait pu constituer son baptême du feu, mais la révolte – si l'on peut vraiment l'appeler comme ça – s'étouffa rapidement d'elle-même. La paix et la tranquillité régnèrent de nouveau, mais cette rencontre en septembre 1286 pris une place importante dans le développement d'événements ultérieurs. Pendant environ trois ans, une paix incertaine s'instaura en Écosse – un peu comme le calme avant la tempête – et c'est durant cette période de rencontres secrètes et de mouvement discrets que William aurait passé un certain temps à Dunipace, dans l'est du Stirlingshire, où il résida chez un uncle, un frère cadet de son père, qui était écclésiastique à la chapelle de l'abbaye de Cambuskenneth.

William montrait de par son intellect qu'il aurait très bien pu faire carrière dans l'Église, ce qui était traditionnellement la destinée des fils cadets sans terres. Arrivé à l'âge de 16 ans, son éducation prenait un tour plus mûr et son uncle lui inculqua la notion de morale au travers de textes latins et en citant de nombreux auteurs classiques. La passion de William pour la liberté, qui allait constituer l'essence même de sa carrière à venir, vient donc également de cet uncle-prêtre qui le mit en contact avec diverses valeurs et avec l'essence même de la liberté. Ces préceptes restèrent fermement ancrés dans l'esprit de William jusqu'à la fin de ses jours.


De nouveau réuni avec sa famille et maintenant âgé de 17 ans, William allait une fois de plus se retrouver sous la tutelle de l'Église en raison des événements. Alors qu'il faisait son éducation, entre 14 et 16 ans, Jean Bailleul fut envoyé en exil et, afin de restaurer les Gardiens de l'Écosse à la tête du pays, ceux-ci durent aller rendre hommage à Longshanks. La prestation de serment se devait d'être simple et directe, et ce avant juillet de cette année-là.

L'administration de la prestation de serment dans l'Ayrshire était sous la responsabilité de Sir Ranald Craufurd, le grand-père maternel de William. Quiconque ne se soumettrait pas à Longshanks s'exposait à une amende sévère et à des représailles et, quand Sir Ranald se rendit compte que le nom de Sir Malcolm Wallace ne figurait pas sur la liste, il sut immédiatement que des représailles issues des garnisons anglaises qui gouvernaient désormais Ayr et Irvine (où ils se trouvaient) allaient s'abattre sur Malcolm. Il décida donc de prendre sa fille et ses jeunes fils sous son aile.

Sir Malcolm et son fils aîné s'enfuirent vers le nord, laissant derrière Margaret, sa femme, et ses deux plus jeunes fils. Après quelques temps passés chez Sir Ranald, il s'en allèrent tous à Kilspindie, dans le Carse de Gowrie, afin de rester chez un autre oncle de William – probablement l'un des frères de sa mère.

Comme il était de coutume à l'époque, les frères cadets continuèrent leur éducation avec l'Église, alors que l'aîné allait hériter des terres et des titres. L'oncle chez qui ils habitaient était également prête du district et c'est là, à Dundee, que le jeune William, âgé de 17 ou 18 ans, poursuivit ses études. Il y fit la rencontre de John Blair, qui allait devenir moine bénédictin peu de temps après et qui allait par la suite quitter son monastère pour suivre son ami William, devenant à la fois son aumonier et son compagnon d'armes.

C'est à cette école religieuse que William rencontra et se lia d'amitié avec Duncan de Lorn et Sir Neil Campbell de Lochawe, tous deux allant jouer un rôle majeur dans les exploits du jeune William. La raison pour laquelle un jeune homme de telle constitution physique devait suivre une carrière d'écclésiastique a déjà été évoquée. La tradition des familles Wallace (côté paternel) et Craufurd (côté maternel) voulait que les plus jeunes fils aillent faire leur éducation avec les représentants de l'Église. En des temps de troubles, il était prudent de maîtriser les langues et la politique, ainsi que les préceptes de l'Église qui représentait en elle-même l'une des puissance majeures.

De plus, avec son père et son frère aîné en fuite quelque part dans le nord du pays, il semblait logique que William, étant le plus fort des membres restant de la famille Wallace, serait à même de protéger sa mère et son jeune frère, John. Bizarrement, Dundee était également l'un des rares endroits où les révoltes contre les Anglais ne se faisaient pas trop sentir et constituait donc un lieu de quiétude où il pouvait dormir tranquillite.



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